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Conférence 2017
Les émotions démocratiques : 2.2 Interactions esthétiques : L'oeuvre d'art participative
Faire oeuvre commune : le citoyen, l’artiste et l’institution
Intervenant(s) : Jean-Paul Fourmentraux
Réalisation : Christophe Ecoffet
Fait partie de : Les émotions démocratiques
Colloque international - 15 décembre 2017
Qu'est-ce que cela fait de faire de la musique ensemble ? Comment l'apprentissage des arts peut-il contribuer à la redéfinition contemporaine des enjeux démocratiques ?
Alors que participation et interaction sont désormais au cœur des réflexions esthétiques et de la création, quel chemin reste-t-il à parcourir à la musique ? Du côté de la pédagogie, des expressions nouvelles, situées au croisement des arts et de la psychologie sociale, placent aujourd’hui les formes d’expérience collective au cœur de leurs projets. C’est notamment parce qu’elles considèrent, à l’appui des études cognitives ou de la philosophie morale et politique, que la pratique artistique et en particulier la pratique collective de la musique participent, par la sollicitation des émotions et l’expérience de l’altérité, du développement de l’empathie et de l’attention. Martha Nussbaum a ainsi rappelé la nécessité de replacer au centre de la transmission ces « humanités » capables de susciter et d’entretenir des Émotions démocratiques — titre donné en français à son essai Not for profit: why democracy needs the humanities (2010).
En lien avec le projet Démos coordonné par la Philharmonie, cette journée problématise les développements récents, de la philosophie aux neurosciences, sur le rôle social de la musique, à une échelle globale.
Qu'est-ce que cela fait de faire de la musique ensemble ? Comment l'apprentissage des arts peut-il contribuer à la redéfinition contemporaine des enjeux démocratiques ?
Alors que participation et interaction sont désormais au cœur des réflexions esthétiques et de la création, quel chemin reste-t-il à parcourir à la musique ? Du côté de la pédagogie, des expressions nouvelles, situées au croisement des arts et de la psychologie sociale, placent aujourd’hui les formes d’expérience collective au cœur de leurs projets. C’est notamment parce qu’elles considèrent, à l’appui des études cognitives ou de la philosophie morale et politique, que la pratique artistique et en particulier la pratique collective de la musique participent, par la sollicitation des émotions et l’expérience de l’altérité, du développement de l’empathie et de l’attention. Martha Nussbaum a ainsi rappelé la nécessité de replacer au centre de la transmission ces « humanités » capables de susciter et d’entretenir des Émotions démocratiques — titre donné en français à son essai Not for profit: why democracy needs the humanities (2010).
En lien avec le projet Démos coordonné par la Philharmonie, cette journée problématise les développements récents, de la philosophie aux neurosciences, sur le rôle social de la musique, à une échelle globale.
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